lundi 27 février 2012

L'abécédaire des belles choses à faire

Oyé oyé braves gens et visiteurs, voici mon nouveau livre, il est signé Géraldine Collet, et illustré par mes soins.
 
Il est publié chez Escabelle, et plein d'une jolie et ténue poésie.
Voici quelques pages, le J, le N, le U et le O de l'abécédaire.
 
 

vendredi 24 février 2012

Un papillon à gagner

C'est rituel maintenant, à chaque nouveau livre, un nouveau concours.
Cette fois, je vous propose de remporter un exemplaire dédicacé de Un papillon.
Pour cela il suffit de laisser un commentaire avec un nom de papillon dedans (c'est tout bête).
Vous avez jusqu'à vendredi 2 mars.

Bonne chance.

mercredi 22 février 2012

Son chacun, sa chacune

Ça vente, ça souffle, ça fermente, ça s'agrège, ça vélocipède, ça se lie, ça draisienne, ça s'associe, ça se rapproche, ça se symbiose, ça s'unit, ça s'assouvit, ça s'allie, ça se joint, ça se groupe, ça se combine, ça se marie, ça s'accorde, ça mademoiselle, ça s'agite, ça s'échauffe, ça couve, ça pédale, ça galope, ça métacarpe et ça métalapin, ça se gorge, ça se fouine, ça se fouille, ça se fouit, ça œsophage et ça cervelle, ça plastronne, ça raconte, ça dessine, ça racine, ça prend graine, ça grandit, ça raclette et ça crêpe, ça réplique, ça jumelle...
Et ce sont les tandems.

lundi 20 février 2012

Des papillons en février ?

Mais oui, mais oui...
 
Il était une fois... un papillon vient de paraître aux éditions Millepages, c'est un livre pour les petits, plein de couleurs et de tirettes et de roues à tourner et de matières et de fils à tirer.
Voici une page, ouverte, avec la chenille qui mange qui mange, et qui grandit.
 C'est l'histoire, vous n'allez pas en revenir, d'une chenille qui se transforme en... papillon (incroyable !).
Il y a une foule de petits détails et de choses à découvrir sur chacune des pages.

dimanche 19 février 2012

C'est qui ces gugusses ?

Ils ne font pas de violon, mais ils dansent sur les pages du magazine de Guéret et alentours, en particulier sur cette page de publicité pour les Monts de Guéret et le Parc à loups de Chabrières.
Allez, je vous les montre en plus gros, avec leur copains mouton et oiseau.

jeudi 16 février 2012

En concert à Bologne

Fin mars, au grand salon de Bologne, les visiteurs pourront assister à la mise en musique des comptines de Bamini bambine e sapori / Famiglie a colori de Beatrice Masella et illustré par mes soins.
Je vous en montrerai davantage lorsque j'aurai reçu mes exemplaires, mais j'étais impatient de vous en parler :)

mardi 14 février 2012

Meuh non !

Voici l'un des premiers de mes livres à sortir ce mois de février, une histoire sur la pétomanie et la pollution, signée Catherine Lafaye-Latteux et publié par Frimousse.
Voici la couverture, ma première couverture violette...
Et voici quelques pages intérieures, une manifestation qui vient perturber l'apéritif de nos deux héros mouches (avec quelques slogans bien sentis).

Et la visite d'une stabulation (et quelques étranges détails, vous savez la petite histoire à l'intérieur de l'histoire).

dimanche 12 février 2012

Et voici les 7es tandems !

Roulements de tambours, bruit doux des flocons, sonnez hautbois, veaux, vaches, cochons, voici révélée la sélection des 7es tandems.
Approchez, approchez, n’ayez pas peur, farfouillez, cherchez la pépite, un partenaire, une idée, un début, une fin, amusez-vous surtout.
Voici donc dans le plus grand désordre, toutes les contributions de cette 7e foire aux tandems.

Pour commencer, le chevalier du placard, image d’une importante série qu’Ella Charbon pour laquelle elle cherche un auteur.

Le chat ailé, et tous les petits personnages de Allison Choquart (c.luloz[at]yahoo.fr).

Le récit scientifiquement cocasse de Pierre Ruaud, en 4 000 signes et une citation liminaire sur le grand Lavoisier.

Lavoisier était un homme très ordonné. Il ne perdait jamais rien. Ni sa montre à la piscine, ni son parapluie dans le train, ni son temps sur une console de jeu.
Il faut dire qu’au 18e siècle, il n’y avait ni piscine, ni train, et encore moins d’ordinateur.[…]
Quelque part, il y a un monsieur (ou une dame) qui tient une grande liste des objets perdus. Ceux là, on ne les retrouvera jamais. Ils disparaissent sous la terre ou dans les nuages. On finira un jour par savoir où se situe cet endroit. Rien que les chaussettes, ça doit faire haut comme une montagne.
[…] Lavoisier était un bricoleur comme mon papy qui fait des tas de trucs à partir de ce que les gens jettent. Vous lui donnez un vieux saxophone, il en fait une lampe. Il a même commencé à se faire un OVNI avec une tondeuse à gazon.
Son atelier, c’est un peu entre le bureau des objets trouvés et la déchetterie.

Un début de petit texte, de l’illustratrice Annaick Briant, qui passe pour une fois de l’autre côté de la barrières et nous promet une chute pleine d’humour et très réaliste ! (angelicka_b[at]yahoo.fr)

Tétine et tais-toi !

- Maman je veux...
- Tiens mon Juju prends ta tétine. Tu veux bricoler avec papa dans le garage ?

- Papa je veux...
- Tiens mon chaton, prends ta tétine. Tu veux jardiner avec papi dans le potager ?

- Papi je veux...


Le texte en six points de la cantalou Anne Loyer, qui nous parle de mer, de sable et de plage, ce qui fait du bien au beau milieu des splendeurs glaciales de cet hiver.

1. Le ciel s’ouvre à peine sur le jour. Nous venons juste d’arriver.
2. Je grimpe sur mon rocher, mon promontoire. C’est là, face à la mer, que commencent mes vacances.
3. Elles s’étirent, tout en bleu au fond de mes yeux, et s’allongent à l’infini.
4. Rien n’a bougé depuis la dernière fois. La maison et son escalier en colimaçon, le jardin et sa voisine la plage, les rires des mouettes dans le silence.
5. La brise s’engouffre sous mon chapeau, s’amuse avec mes cheveux, m’offre des embruns en cadeau.
6. Je laisse les valises et mes chaussures à mes parents. Je glisse sur le sable. Il danse sous mes orteils.


Caroline Ortlieb qui brosse allègre portrait du cousin George, et recherche des illustrations très colorées et pleines d’humour.

Cousin Georges

Je DÉ-TESTE Cousin Georges !
Parce qu’il est toujours le meilleur en tout.

(Enfin, c’est sa mère qui dit ça, et seulement elle !)

- Compte sur ses doigts -
« Il est le meilleur élève de sa classe,
Il est le plus sportif,
il est le plus beau,
il est le plus grand
il est le plus fort
et gnagnagna et gnagnagna… »

Ben moi, j’trouve que c’est même pas vrai !
D’abord, il a des lunettes é-normes,


Un extrait du “Tam-tam de Lili-Lou” de Cécile Alix, soit l’histoire de Lili-Lou, la petite sirène, qui a un gros problème : elle chante faux ! Mais grâce à un petit brin de folie, elle parviendra à faire twister le royaume des flots.

Lorsque la petite sirène Lili-Lou chante, les requins se cachent derrière les
crabes qui se cachent derrière les oursins qui se cachent derrière les algues.
Lorsque Lili-Lou chante, c’est la panique dans la classe de musique : les
élèves ont les écailles qui frémissent, la maîtresse a la chair de poulpe !
Tous la supplient de se taire et la chorale de vagues et de vents ne sait plus dans quel sens voguer
et souffler.
Tu l’as compris, Lili-Lou chante atrocement, effroyablement… faux !


Le début tout doux de l’histoire de Becka, par Christelle Vallat.

Sur la route…

Lino n’a pas de maison, et il n’en veut pas. Il s’arrête ici ou là.
Il voyage avec juste ce qui rentre dans sa valise, rien de plus.
Comme chaque matin, il siffle Poncho, et accroche solidement le bocal de Tutti.
- Allez, il faut partir…

Becka vit dans  une chambre, juste là, sous les toits. Ce n’est pas grand, mais c’est chez elle.
Ce matin, en ouvrant ses volets,  elle découvre la neige.
Becka tend la main et touche les petits flocons, ils fondent aussitôt.
- Bonjour les oiseaux ! Tenez vous bien au chaud.

Lino suit la petite route. Il longe la rivière et traverse le grand pont.
La ville s’élève devant lui, immense touchant presque le ciel.
Lino est impressionné.

Becka sort par la fenêtre. Elle marche sur le bord du toit.
Elle s’assoit sur une cheminée.
De là-haut, les gens sont tout petits…


Le pirate de Confetti, son perroquet, sa jambe de bois, et, bien sûr son trésor.


Valérie de la Torre qui propose la trépidante aventure de “Coqueline la cocotte en papier” et ses amours cyclistes et qui souhaite partager sa bonne humeur.
Voici le début.

Coqueline de Machinchose vivait dans un bel appartement à l’ambiance feutrée. Elle était fort riche pour une cocotte en papier. Elle devait sa fortune à un héritage. Mais malgré tout son argent, c’était une cocotte d’intérieur qui ne faisait pas grand chose de ses journées. Sur son beau fauteuil de velours, le dos calé par un joli coussin fleuri, elle se prélassait et passait le plus clair de son temps à regarder le petit écran...


Cécile Delatte qui débute à peine dans l’illustration et nous offre trois images !
 
 


Ratures, inspirée par la neige, avec l’histoire d’un petit flocon voyageur, qui part à la découverte de l’Afrique (desratures[at]yahoo.co.uk)
Le tout en 1 900 signes.
Et voici les premiers.

Un matin, en prenant son petit-déjeuner
Devant le sommet du Mont Blanc,
Flocon, fatigué des Alpes enneigées,
Décida tout bonnement :
« A moi l’Afrique ! Ce soir, je boirai un diabolo,
En contemplant le Kilimandjaro ! »
A ces mots, il prit de l’altitude,
Et poussa vers le sud.


Emmanuel Souchard, qui propose un conte des quatre saisons. Son histoire raconte la découverte par Lola et ses parents de leur nouvelle maison, où chaque pièce est soumise à une saison particulière et chaque jour, les saisons changent... (emmanuel.souchard[at]hotmail.fr)

Quand Lola et ses parents, emménagèrent dans leur nouvelle maison, ils se rendirent vite compte, que quelque chose de tournait pas rond.
La porte à peine poussée, un pied tout juste dans l’entrée, voici qu’un vent d’automne, leur souffla une pluie de feuilles mortes au visage. Sans compter ce gros chêne aux écureuils, qui leur gênait le passage.
Dans la cuisine, l’hiver était glaciale. Des flocons de neiges, tombaient sur leurs têtes à foison, et toute la pièce était givré, du sol au plafond.
L’été rayonnait dans le salon. Sur le plancher, un champs de blé avait poussé sous la chaleur du soleil, et des abeilles travaillaient durs, en remplissant leur ruche de miel.
[...] Ils décidèrent ensuite de se rendre à l’étage, ce qui n’était pas une mince affaire.
Difficile de monter les marches d’un escalier ruisseau, sans faire tomber ses valises dans l’eau.
Une fois arrivés sur le palier, leurs chaussures toutes trempées, Lola tourna à gauche et ses parents à droite.
La chambre le Lola, sentait bon les parfums d’automne. Le lierre sur les murs avait rougit, et des feuilles mortes tombaient du plafond, en formant un tapis. Une timide petite araignée, avait tissé sa toile derrière le radiateur, et une marmotte qui habitait sous sont lit, lui volait ses biscuits, pour faire ses provisions d’hiver.
[...] Le lendemain matin, Lola se réveilla en claquant des dents, les doigts de pieds gelés.
Sa chambre était passé, de l’automne à l’hiver. La marmotte voleuse, s’était endormis entouré de ses biscuits, et l’araignée s’était blottit, dans la chaleur du radiateur.
Chaque jours, toutes les pièces de la maison, changeaient de saisons.
Dans la chambre de ses parents, l’herbe en été avait jauni, et une bande de sauterelles, sautaient partout comme des cabris.


Amandine Gardie, et son drôle de mélange entre aquarelle, gouache, papier découpé, crayon de couleur... le tout retouché légèrement par ordinateur et qui imagine une histoire de complicité et d’imagination entre un grand frère et sa sœur pour s’envoler loin... dans leur rêve .
 


Thaïs Aubert et sa mignonne petite étoile de mer.



Charlotte Jouenne, inspirée par son expérience de maman, qui nous offre une variation sur le thème bien connu de tous les parents de l’emballage qui l’emporte sur le cadeau. (charlottejouenne[at]gmail.com)

Soudain le décor change : le voilà chevalier.
Il arbore fièrement une armure argentée,
Et courageusement, armé de son épée,
Le plus grand des châteaux s’apprête à attaquer...
Quand tout à coup surgit une main de géant
Qui réduit à néant le somptueux monument :
Tours et donjon fondent en un instant
Et redeviennent sitôt carton tout simplement.
« Décidément les grands ne comprennent rien à rien,
Et bien malin celui qui n’en devient pas un »,
Se dit notre héros aux espoirs rendus vains.


Fabien Calonne qui recherche un univers coloré et très travaillé, dans l’esprit de Tim Burton, pour “sa famille décomposée”, visible toute entière ici : http://throughthemiror.blogspot.com/2011/12/zombies-la-mouche-desole.html

Les Rubens sont des gens charmants !
Et se sont vraiment de bons-vivants…
Même si, accessoirement,
ce sont aussi des morts-vivants !
[...] C’est une famille quelque peu… mélangée,
pour ne pas dire franchement dérangée !
Certaines pièces proviennent d’une nièce,
l’un porte les fesses de tante Agnès.
Ici le tronc de tonton,
là les cheveux d’un neveu…
L’un a le nez d’un aîné,
l’autre les ongles d’un grand-oncle,
et le dernier a les oreilles
de cette brave mamie Mireille…


Célia Melesville et sa petite fée qui a brisé sa coquille...



Pauline Basset qui débute, elle aussi, et nous propose cette charmante petite jeune fille qui saute à la corde parmi les fleurs... (pauline.basset[at]gmail.com)


Marie Wilmer qui recherche un pinceau plein de couleurs et de merveilles pour mettre son petit maestro des bois en musique... (mariewilmer[at]laposte.net)

Dans un pays tout petit vivait un bonhomme tout de vert vêtu.
Il aimait plus que tout son doux royaume, plein de magie et de belles odeurs.
Tout y était parfait.
Au printemps, nymphes et fées revêtaient leurs plus beaux atours et illuminaient la forêt de leurs beautés célestes. C’était la saison de l’Amour. Le bois se parait alors de mille couleurs. Le petit bonhomme sortait alors sa harpe et chantait de belles chansons à l’eau de rose.
En été, lutins farceurs et elfes charmeurs s’amusaient sous les cascades. Arrosant de ci de la, des animaux paresseux cherchant un peu de fraîcheur. La nuit de toutes petites lucioles allumaient le bois de leurs étoiles. Cette saison était celle des Fêtes. Le petit bonhomme organisait alors de grands banquets et claironnait des chansons folles et enjouées !


L’image pleine de couleurs et d’arcs-en-cieux de Cloé Perrotin.

Cloé précise : "Cette illustration est ouverte sur le rêve et permet de "broder" un projet d'histoire large autour, la technique utilisée sera en fonction de l'histoire inventée."

Céline qui nous parle de la bataille des bisous, et tu terrible général Papa et sa mitraillette à baisers ! (paddymoun@[at]gmail.com)
Dont voici un extrait...
Attention, tous aux abris ! Planquez-vous dans le cagibi ! Cachez-vous sous le tapis !
La guerre est déclarée…
Attaque massive de baisers, mon commandant !
Chargez les câlins dans les canons, mon colonel !
Dégainez le pistolet à bisous, mon caporal !
Général Papa est prêt à passer à l’attaque !
Un bisou au-dessus des pieds, tiens, prends-ça dans les mollets !


Hélène Gloria et son histoire de popotins, soient les conversations secrètes des œuvres d’art une fois le musée clos, qui, bien sûr, tournent autour du sujet des fesses...
Voici les premiers mots du chat-narrateur de “Callipyge, tu piges ?”

Aujourd’hui, dans la grande galerie, c’est mieux qu’un dimanche. Nous sommes mardi, jour de fermeture du musée.
Ce jour-là, pas de visiteurs, pas de gardiens. Mais, si vous avez de la chance, vous pourrez apercevoir… des voleurs !
Ah mais des pros :
Des qui savent se tenir, avec gants blancs et housses matelassées.
Des qui font attention à la valeur et au postérieur.
Des qui interviennent, en délicatesse, pour ne pas rayer toutes ces jolies fesses.
Eh oui, le popotin, en voilà un sujet de conversation, du mardi matin et même du mardi après midi. Approchez, n’ayez pas peur. Suivez-moi. Euh... Un peu de discrétion tout de même.


Athinae et sa petite fille au pissenlit, Marilou.



Niola G, qui nous envoie depuis l’Espagne, ce petit poisson plein d’amour.

Bruno Liance, qui propose deux images, la première avec cet oiseau qui semble très énervant pour ses amis et la seconde avec un drôle d’éléphant-orchestre.




Jocelyne Marque, auteur aux Ptits Bérets et en presse jeunesse, qui nous parle d’un thème qui m’est cher, l’arboretum, ce lieu magique.

L’arboré de Tom

Salomon Dujardin avait planté dans sa jeunesse quantité d’arbres. Les arbres grandirent, magnifiques. Le vieux monsieur appelait ce lieu magique : un arborétum.
Les enfants obtinrent la permission d’y jouer…

Des êtres invisibles et mystérieux peuplaient ce royaume. Thomas, p’tit Bilou et Zorra s’y engagèrent, le cœur battant.
Thomas déclara :
- Cette jungle ne me fait pas peur : je suis Tom l’Invincible. Qui m’aime me suive !
L’aventurier repoussa alors lianes et bêtes féroces avec bravoure, sans l’ombre d’une hésitation.
Derrière une cascade de branches vertes, des yeux les épiaient… L’instant suivant, une pluie de flèches zébrait le ciel : l’armée de Saroyan le Terrible ! De minuscules hommes encerclèrent aussitôt le groupe.
Tom ne perdit pas son sang-froid. Il tendit aux guerriers une barre chocolatée, oubliée au fond d’une poche. L’ennemi accepta l’offre la mine gourmande et se retira satisfait.
- Ouf, nous l’avons échappé belle !


Julie Pasteyer a écrit l’histoire d’un clow, dont voilà le début.

“Le clown, nous sommes au village Pouilly, rejoins nous y !” Signé le directeur du cirque.
- Mais comment y aller ? Où est ce ? demande le clown.
A ce moment là le monsieur de l’accueil de la mairie lui dit :
- Prenez ce cheval il connait bien les environs et si vous lui soufflez le nom du village à l’oreille il vous y conduira, mais de toutes les manières il sait déjà où vous emmener.’’
Ouah ! se dit le clown.
- D’accord, rajoute-t-il l’air ravi.
- Mais euh c’est-à-dire que je ne sais pas, enfin, je ne suis jamais monté à cheval !!, dit avec crainte le clown.
- Le cheval va t’aider, lui répond l’homme de la mairie et en effet le cheval se baisse et le clown n’a plus qu’à monter comme sur une chaise !
Le clown dit alors doucement le nom de village Pouilly dans une des oreilles de l’étalon et hop !! Les voilà partis au galop !! Hu hu !! le clown a peur quand même puis il trouve ca amusant puis il n’a plus peur, il salut même les villageois croisés sur le chemin : un coucou à droite, un coucou à gauche ouah c’est super et comme il est gentil ce cheval ! Les voilà arrivés ; on y est, l’on voit le cirque et le directeur arrive et dit.
- Chouette, te voilà le clown !
- Monsieur le directeur comment avez-vous su que j’allais trouver votre message ?


Juliette Saumande nous soumet une courte conversation-comptine entre un grand-père (Dadadji) et sa petite-fille (Navasi), et elle souhaite voir des chameaux, beaucoup de chameaux.

D’où viens-tu, Navasi ?
Namaste Dadadji,
Je reviens de la foire
de la foire aux chameaux.

Qu’as-tu vu, Navasi ?
Des merveilles, Dadadji,
J’ai vu des vaches sacrées
Des perles et des colliers
Des serpents enchantés.

Pas de chameaux, Navasi ?
Pas un seul, Dadadji
Pas l’ombre, pas le moindre,
Pas le bout d’un chameau.


Juliette Parachini recherche des chats qui ont du caractère et l’âme rock’n’roll pour un texte dont voici un extrait.

Ils forment un groupe de musique… pas très classique,
avec un air de chats sauvages… pas très sages !
Leur groupe s’appelle les Chats Rock !
A la guitare électrique,
il y a Pierre qui roule des mécaniques…
Il est fier de sa musique.
Quelle satisfaction !


Viviane Khourdifi revisite la légende mongole de Moryn Khuur pour une histoire d’amitié et de cheval, “Le chant de Koubilaï”. (viviane.khourdifi[at]wanadoo.fr)

1) Sara pleure. Assise sur une pierre plate, devant la ferme, elle pleure. Moryn, le vieux cheval, va partir. Il est trop. Trop vieux, trop fatigué, trop malade. Et Sara est trop triste. Papa et maman ont dit : « Il n’est plus bon à rien, Sara ! Il faut nous en débarrasser ! »
2) Une main tapote son épaule. C’est Kubilaï son grand-père. Il est tout fripé, tout ridé, mais tout gentil. Sa peau est durcie et séchée par le vent et le soleil du désert. Il s’assied à côté de Sara sur la pierre et lui parle doucement. Mais les perles de pluie coulent des yeux de Sara, son nez est une petite fontaine, et son cœur se serre. Koubilaï joue d’un instrument à corde qui apaise le cœur de Sara.
3) Koubilaï raconte, Koubilaï parle doucement :
« Tu connais l’histoire de Morin Khuur ? C’est une vieille légende de notre peuple. »
Sara ne connait pas Morin Khuur. Mais ce nom lui rappelle son vieux cheval, Moryn, son ami de toujours, et elle pleure. Elle pense que Koubilaï va lui dire d’être sage, d’accepter la décision de ses parents.  Même si elle est intéressée, même si la musique soigne ses blessures, Sara n’a pas envie d’écouter.


Laurie Cohen parle de Néo et de son phare, avec des phrases poétiques et douces.

Néo aime monter dans son phare,
Là haut, tout là haut,
Au dessus de l’eau,
Au dessus des grandes vagues
Qui frappent, et qui cognent
Sur les parois de pierre.

Néo aime grimper
Sur le phare en serpentin,
Comme un pays lointain, lointain.
Dans la grande lanterne qui brille,
Néo se sent ailleurs,
Rêveur, il regarde l’étincelle qui luit
Sous sa cloche de verre.

Dans cette lanterne, le rouge, et le vert,
Parfois le bleu, s’éparpillent en mirages,
Abattent leurs éclats sur les nuages.


Léo-Vinh Beauvois met en scène, parmi les fleurs et les oiseaux, une mère et son enfant (j’imagine), joliment colorés.


Bérénice Hokorn nous présente les sœurs de Simion, un drôle de dragon bleu et binoclard, famille qu’elle aimerait voir adoptée pour qu’elle vive une série d’aventures.


Lili Mac qui veut d’abord s’amuser, s’amuser et encore s’amuser en offrant à l’imagination d’un illustrateur ce début de texte sans contrainte.

Mais qu’est-ce que c’est ?

Comme c’est bizarre ! C’est tout blanc et pelucheux, mais on dirait aussi que ça a des pattes… Et là, sur les côtés, ça ressemble à de l’eau ! Mais qu’est-ce que c’est ?
Et puis on dirait bien que ça me regarde, mais on ne voit pas ses yeux. Il y a bien des petits trous, mais ce ne sont pas des yeux ! Mais qu’est-ce que c’est ?
Et là, quelle drôle de forme et quelle drôle de couleur… Il y a des sortes de grumeaux, des poils, des taches. Mais qu’est-ce que c’est ?
Je m’approche, et sur le dessus j’aperçois un couvercle que je soulève. Dedans, on dirait des petits pois. Mais qu’est-ce que c’est ?


Louise Colimard met en rimes une petite comptine autour des repas.

C’est quatre heures,
Pierre mange son pain beurre.
Il est de mauvaise humeur
Parce que sa petite sœur pleure.
Ah ! quel malheur
D’avoir une petite sœur.
C’est midi.
Pierre mange du poulet au riz.
Et il rit, il rit, il rit.
Parce que sa petite sœur sourit.
Ah ! quel bonheur
d’avoir une petite sœur.


Alice Liénard nous propose depuis Montréal une histoire de loup, de fourrure et de murmures... Voici le début.
C’est une histoire de pattes et de fourrures, une histoire qui se murmure.
Dans la forêt, Loup écoute. Le vent lui apporte la voix des autres, ceux qu’il vient de quitter. Il ne leur répond pas.
La nuit mordille ses poils ébènes. À son passage, tous semblent cesser de respirer.
Il est le Loup.
Sa démarche est un peu plus lente. Il y a quelques hivers encore, il était capable de courir longtemps. Loin, et longtemps.
Rien ne lui a jamais fait peur.
Il est le Loup...


Alexandra Gabrielli Kuhn nous montre ses papiers déchirés, et ce loup et ce lapin.


Sophie Hove nous présente cette jeune femme japonaise, entourée d’une myriade de papillons.


Manon Gauthier a dessiné cette drôle de majesté, chassée par une grosse pluie...


Marie Villeneuve nous emmène en Orient à dos d’éléphant, manifestement très confortable... (contact[at]bluelilou.com)


Et en Orient nous restons, avec ce buffle rouge et la petite fille qui le chevauche. Cette petite fille c’est Mei Mei, une petite vietnamienne des plaines, qui ne peut pas aller à l’école, faute d’argent. Quand elle ne travaille pas dans les champs, elle passe du temps avec Pia Pia, un petit poussin attachant mais râleur, et Bu-Bu, le buffle rouge rejeté par les siens à cause son étrange couleur étrange. MAis Mei Mei a un don : elle entend et peut parler à ses deux amis...
Une image de Nicola Newlands (newlands[at]hotmail.fr)


Marianne Le Berre veut battre en brèche les stéréotypes sur les grands-mères gâteaux, il y a une vie, dit-elle, après les petits enfants.
Voici le début de son Mamie courant d’air (4 400 signes).
Une mamie, ça tricote au coin du feu, au rythme du rocking-chair qui se balance et du chat qui ronronne...
Une vraie mamie prépare des tartes aux pommes, forcément délicieuses, avec un soupçon de cannelle et beaucoup d’amour...
Une mamie comme-il-faut porte des blouses à fleurs, des pantoufles à carreaux et un chignon blanc impeccable...
Au fond, une mamie n’a pas grand-chose d’autre à faire qu’attendre l’heure des tartines beurrées, une grève des enseignants ou bien qu’un rhume de petit chéri dégénère pour occuper ses longues journées.
Super mamie, au rapport ! Et puis quoi encore ?
Mamie Colette n’est rien de tout ça, elle est bien plus que ça. Oh, zut ! C’est vrai qu’elle déteste qu’on l’appelle par son prénom, il paraît que ça fait vieux.
Aussi blonde que je suis brune, Coco, comme elle se présente, porte le plus souvent un jean et des Doc Martens hors d’âge, ne s’assoit pour ainsi dire jamais et puis surtout, elle est désespérément nulle en cuisine. [...]


Mariesse raconte l’histoire d’Arthur qui rêve de devenir pompier, rêve qui le conduit à faire beaucoup de bêtises. Il apprendra qu’on ne s’improvise pas sapeur pompier...

- Dis papa, il est comment tonton Henri ?
- Ton oncle Henri est très courageux !
- Pourquoi tu dis qu’il est courageux ?
- Parce qu’il va éteindre des incendies au péril de sa vie.
- C’est quoi un incendie ?
- Un incendie c’est quand il y a le feu dans une maison ou dans la forêt.
- Et ça veut dire quoi au péril de sa vie ?
- Ca veut dire qu’il peut mourir ou être blessé quand il fait cela car c’est très dangereux de combattre un incendie.
- Moi aussi je serai pompier !
Sur ces paroles, Arthur va fureter dans la maison.
Une demi-heure plus tard, il appelle son papa.
- Papa, papa, viens voir ! Moi aussi je suis courageux !
Alerté par une odeur de brûlé, son père se précipite dans la salle de bain.
Il y découvre la corbeille à papier en feu et Arthur la douchette à la main.
- T’as vu papa ! Moi aussi, je sais éteindre un incendie !
Mais son papa n’est pas fier du tout, il est même furieux.


Isabelle Jouve-Gaudin nous conte une histoire garantie sans girafes mais plein de beaux cauchemars. C’est “Mes cauchemars préférés”, dont voici un extrait. (isajouve[at]gmail.com)

« BING, BANG, BONG, PIF, PAF, POF… ! »
« Qu’est-ce que c’est que ce remue-ménage ? », se demande Gaspard, dans un demi-sommeil. Le bruit vient de la boîte magique. Il s’en approche doucement, intrigué, puis en soulève à peine le couvercle tout en brandissant sa lampe de poche vers l’intérieur. Aussitôt, des petites voix rauques retentissent : « Zut alors ! On ne peut plus se bagarrer tranquillement ! » Deux minuscules bonhommes coiffés de drôles de bonnets, l’un blanc, l’autre noir lèvent les poings. Gaspard écarquille les yeux  face à ces petits êtres plutôt rigolo. « Ce n’était donc que vous, mes cauchemars? », s’étonne l’enfant.
« Nous sommes Bloutz et Blotz, les cauchemars toujours prêts pour de nouvelles aventures ».  Soudain, Bloutz sursaute et son bonnet blanc se met à trembler dans tous les sens : « Le grand  Mamamouchi nous appelle ! »


Sylvie Pique propose un extrait de ses petits carnets et nous présente Mila, une princesse des temps modernes.



Misslili a l’inspiration japonisante avec cette jeune navigatrice secondée d’un lapin et d’un chat.


Myriam Djait-Frolla nous parle de Maëlle, la vache, qui veut partir visiter ces cousines tout autour du monde. Le texte fait 1780 signes, et voici le début.


Dans un petit village de Bretagne
Vivait une vache prénommée Maëlle

Cette année , elle avait décidé
De faire un voyage organisé

Son itinéraire était déjà tout prêt !

Au dernier moment elle hésita

Car elle ne savait pas par qui commencer

Eh oui !
Maëlle voulait rendre visite à sa famille

Et de la famille, elle en avait dans le monde entier

Mais celles où ceux avec qui elle avait le plus d’affinité
C’était Pâquy qui habitait en Espagne,
Déborah de la Jamaïque, Madinina de la Martinique,
Angélo son cousin d’Italie avec qui elle rigole bien aussi...


Caro dessine, et ses héros dessinent sur les murs. Ils sont bien emmitouflés aussi, c’est de saison...



Oana Olivia dresse le portrait d’une jeune fille aux cheveux pleins de volutes. On dirait un arbre. Et les oiseaux ne s’y trompent pas.


Olivier Daumas, de son côté, fait des grimaces avec des poissons et nous envoie cette image burlesque.



Patou raconte l’histoire de “Marine grosses narines”, l’histoire incongrue d’une petit fille qui ne peut plus aller à l’école à cause d’un règlement stupide, et qui part à l’aventure pour chercher de l’aide auprès de personnes célèbres... (amelaupat[at]laposte.net.)
Voici un extrait.

- Mais que sont ces deux gros trous, là, juste sous ton nez ?
- C’est cela même qui m’amène chez vous Monsieur. J’aimerais que vous m’aidiez à rétrécir mes narines.
- Ah- Ah- Ah !! Ah- Ah- Ah !! Ah- Ah- Ah !!, De Vinci partit dans un grand rire de dément.
- Mais qui a eu l’idée saugrenue de t’envoyer jusqu’à moi ?
- C’est Merlin, Monsieur.
- Merlin… Encore lui !! Il ne manque jamais de me faire une vacherie celui-là !! Mais enfin, mon enfant, réfléchis… Je sais que j’ai l’air d’un vieux fou, mais vais-je aller jusqu’à inventer une machine à rétrécir les narines ? J’invente des horloges, des métiers à tisser, des grues… Je peins des visages de femme au sourire énigmatique. Mais les narines, alors-là !!!
De Vinci continuait de rire. Il rit tant qu’il en pleura.


Marion B. nous propose l’ébauche d’un texte, “Dans les c’yeux de petit d’homme”. (chunlee001[at]hotmail.com)

Petit d’homme regarde le ciel.
Il attend l’avion de maman.
Grand d’homme aussi regarde le ciel, dans les yeux de petit d’homme.

Mais petit d’homme pense que ses yeux sont trop petits pour l’avion de maman, alors du bout du doigt, il pointe les nuages.
- Regarde ! C’est l’avion de maman. Le crocodile a voulu le manger, mais il est allé se cacher derrière le gros baobab. C’est grâce à ses réacteurs, il va très vite.
- C’est vrai, mais je crois que tu peux lui faire signe de sortir...
- Oui, parce que le lion a chassé le crocodile. Et il n’y a plus qu’une petite tortue, tu as vu, qui essaie de le suivre. Mais elle ne va pas très vite. C’est parce qu’elle n’a pas de réacteurs.
- Tu crois qu’ils font la course jusqu’à la lune ?
- Mais non ! Les tortues ça ne va pas dans la lune, voyons. Ni les avions !  La petite tortue elle va se coucher, là bas, dans le gros coquillage. Et l’avion de maman, il va à l’aéroport, pour atterrir.

Petit d’homme regarde le ciel.
Il voit disparaître l’avion de maman.
Grand d’homme aussi regarde le ciel, dans les yeux de petit d’homme.

Et maman regarde son petit d’homme, dans les yeux de grand d’homme.
- Je suis là !


Faratiana Andriamanga nous présente une poupée ou un petit sorcier, pour qui elle cherche une histoire de magie avec un peu d’amour ou d’amitié.


Anbleizdu nous fait part de son travail, avec cette image d’une chambre un brin désordonnée...



Jessica Régnier a sorti ses sépias et ses bruns pour nous montrer cette princesse au potiron.



Manupep nous envoie ce portrait gracile. Elle travaille l’aquarelle, le fusain et la sanguine, et aimerait monter un projet avec un auteur, peut-être autour de l’Afrique.


Sandrine Sellier présente un héros plutôt inattendu, Emilio l’asticot. Elle écrit des textes avec beaucoup de jeux de rimes, la structure interrogative portant sur le lieu et bien sûr l’utilisation d’indicateurs spatiaux, au cœur des apprentissages des plus jeunes.
Et pour les illustrateurs en mal d’inspiration, elle a déjà des idées d’illustrations :)

Cet après-midi, Emilio l’asticot et sa copine Tsé-Tsé la mouche ont décidé de jouer à cache-cache dans le potager.
C’est au tour d’Emilio de trouver sa copine...

- Où es-tu ?
Peut-être est-elle cachée DERRIERE les navets ?!
Hum, il n’y a personne.

- Où es-tu ?
Peut-être se balade-t-elle SOUS les salades ?
Personne non plus.

- Où es-tu ?
Peut-être est-elle perchée TOUT EN HAUT de l’artichaut ?
Non...


Stephanie Guérineau organise un concours de mamans, et voici le début de son texte. (kitanae[at]hotmail.com)

Le concours des mamans

Sur la place du village, se tient ce jour un bien drôle de concours : le concours des mamans.
- La maman de Lucile s’est présentée au concours du meilleur gâteau au chocolat. Elle a gagné haut la main ! Il faut dire qu’elle fait les meilleurs gâteaux au chocolat du monde ! Un véritable feu d’artifice pour les papilles : le gâteau fond dans la bouche comme si une fontaine de chocolat chaud et onctueux nous coulait directement dans la gorge.
Mmmmmh !
- La maman de Noah s’est présentée au concours de la plus belle maman. Elle a gagné haut la main ! Il faut dire qu’elle est tellement belle que lorsqu’elle vient chercher Noah à l’école, toutes les mamans s’arrêtent de parler pour la regarder, et tous les enfants lui envoient des baisers.
- La maman de Lucas s’est présentée au concours de la maman la plus bricoleuse. [...]


Najet Azira propose une histoire pleine de musique.
C’est Mona Mona qui arriva la première. Elle s’installa au troisième étage, prétendant qu’elle avait besoin d’air bien frais pour exercer sa voix de soprano. Puis suivirent Monsieur Jacques, le pianiste et Roberto le violoncelliste qui décrétèrent que le deuxième étage était juste à la bonne hauteur de la chaussée. Il ne restait plus qu’un petit appartement libre au premier étage. Mais plus aucun ami n’avait souhaité suivre Carlo Alto. Pas facile quand tous les habitants de la maison décident de faire leur gammes au même moment !


Valérie Valentin a écrit une histoire pour les 5-8 ans, les aventures de deux poneys, d’une famille de chats (un peu allumés), d’un petit garçon, d’un coq irascible (amateur de rock and roll) et bien d’autres. Tous ensemble ils veulent sauver un de leur ami enlevé par une fée et retenu prisonnier dans un labyrinthe.

Isabelle une fois arrivée dans ces fabuleux jardins ne sait plus où poser les yeux :
- Oh les Bambous géants !
Ceux là s’appellent des Buissons de Neige, lui signale Josée. Ici tu as des Hibiscus  de toute beauté, rouge Byzantin.
Les nénuphars là bas ont aussi une couleur magnifique : on dirait bleu pétrole
Comment s’appellent ces arbres immenses ?  des baobabs ?
- Non, jeunes filles, ce sont des mahoganys géants.
Les deux ponettes sursautent alors, elles n’ont pas vu arriver le gros chat roux au dessus de leurs têtes.
- Bonjour, je suis le gardien de Balata : je m’appelle O Gaby


Valérie Jeanne alias Sange nous conte l’histoire d’une tortue qui en assez de se promener avec sa maison sur le dos et qui aurait préféré ne pas être une tortue.

Il était une fois, une petite tortue qui ne voulait pas être une tortue. Elle était triste de toujours devoir se balader avec sa carapace sur le dos quand les autres eux, n’avaient pas leur maison à transporter. En effet, sa carapace était lourde et la rendait lente, ce qui l’agaçait chaque jour davantage. Cette petite tortue vivait près d’un étang où il faisait bon vivre. Le vent caressait doucement la surface de l’eau comme pour lui dire bonjour. L’eau était claire et le soleil aimait à s’y refléter. Quelques grenouilles y avaient semé leurs nénuphars pour pouvoir de temps en temps venir y croasser une chanson.
Tout autour de cet étang, il y avait de hautes plantes et des arbrisseaux, de hautes herbes et des fleurs odorantes, et trois grands arbres pour veiller sur l’ensemble.
Mais la petite tortue qui était bien malheureuse depuis quelque temps, ne voyait plus cette beauté et ne profitait plus du bel étang. [...]


Élisabeth Benoit nous raconte un conte moderne, entre Petit Poucet et Chaperon rouge...

Les autres jouent aux voitures. Moi, je dessine. Une bataille avec des chevaux, des fusils qui crachent du feu, des vaisseaux spatiaux, des monstres, des dragons, des oiseaux, du monde partout, des explosions, des morts par terre. Comme la feuille est trop petite, j’en ai scotché une autre à côté. Comme les fusées montent trop haut, j’ai rajouté encore une page au-dessus, jusqu’à ce que ça déborde de la table. Pourquoi j’irais jouer aux voitures ? Je suis bien au chaud dans ma bataille, ça pète de partout, c’est vivant. Je grignote deux biscuits au chocolat. Mes bottes de pluie ont laissé sous la table des traces de boue que j’étale patiemment. Le dessin est presque fini, alors je trace des traits un peu partout, pour remplir les coins vides. Des traits au hasard.
Dehors, il fait nuit. On vient chercher les autres. Pour moi, c’est le moment de rentrer à la maison, l’heure où il y aura quelqu’un pour m’attendre, où la lampe de la cuisine sera allumée, et avec un peu de chance, il y aura du feu dans la cheminée. Je me lève, je ramasse les miettes des biscuits, je les mets dans ma poche. Je secoue mon dessin avant de le plier, quelques soldats en tombent et je les mets dans ma poche. J’enfile mon sac à dos par-dessus ma veste.


Baptistine Mesange nous envoie de début d’une histoire, que je présage émouvante, d’une petite fille triste, un oiseau dans les mains. (baptistine.mesange[at]yahoo.fr)

Aujourd’hui, une petite fille est triste.
Au creux de sa main repose un petit oiseau. Il est encore tout chaud.
La petite fille le berce doucement.
Derrière elle, son chat marche sur le bout des pattes, mais la petite fille le chasse :
- Va-t’en, petit chat de malheur, je te hais pour toujours.
Et elle se met à pleurer. Ce matin encore, le petit oiseau chantait.
- Ton oiseau n’est pas mort, il dort, dit le chat avant de partir.


Kathy Lecocq a dessiné une image pleine de vent et de cheveux.


Louison Nielman imagine l’usine où les souris s’occupent des dents, dans “Le mystère de la petite souris”. (isivac[at]wanadoo.fr)

Tu n’imagineras jamais qui est en face de moi! De l’autre côté du mur, il y a la maison de la petite souris, on dirait la chambre de la reine des souris. Il y a de la paille, des morceaux de tissu de toutes les couleurs, je reconnais même des tissus de maman. Il y a des grains de riz, des céréales, celles que je mange parfois le matin, et du pain.Une grande souris, avec de longues moustaches et une couronne sur la tête, ramasse ma dent en couinant, alors que la petite souris est déjà repartie par un petit trou à droite dans le mur.
[...] - Tu ne devineras jamais ce que je vois ! Regarde : une usine de souris !
Il y a des souris partout, elles travaillent, elles sont très occupées. J’en vois une qui frotte une dent avec un petit bout de chiffon, une autre qui en taille une, la sculpte, elles sont très concentrées. Sur une lame de plancher, il y a des tas de petits choses couleur dent de lait qui sont entreposées.
Je passe discrètement ma petite main dans le trou pour attraper un des petits objets. L’une d’entre elle me voit alors, et donne un signal aux autres. Une dizaine de paires d’yeux et de moustaches me fixent, avant de toutes partir au fin fond de leur cachette. J’ai l’impression d’être un gros matou qui leur aurait fait peur, je retire très vite ma main. Je braque alors la lampe sur son contenu: une jolie perle, une petit coeur, un petit gobelet.
- Ma parole, elles créent des bijoux et de la vaisselle, elles ont un vrai atelier de souris ! Ben ça alors, quand je vais raconter cela aux copines, elles vont avoir du mal à le croire!"


Karine Premel raconte une histoire de taupe qui se déguise, en phase avec cette période de carnavals, c'est “Tit’Taupe la pirate”.

Tit’Taupe est de bonne humeur ce matin.
Hier, la maîtresse, Mme Taupe Inambour, a demandé à ses élèves de préparer un costume pour le carnaval. Celui-ci aura lieu dans quelques semaines, dès le retour du printemps.
Sans réfléchir, Tit’taupe choisi de se déguiser en princesse.
Elle adore mettre des vêtements roses, elle aime quand les accessoires brillent, quand les rubans de dentelles s’envolent dans le vent, une vrai petite taupe modèle !

Mais un évènement de grande importance va bientôt venir chambouler son univers de fille : l’arrivée de ses (nombreux) petits frères !

Claire Cogné, enfin, nous propose le synopsis d’une histoire de cinq pages, qu’elle a écrit l’an passé. (claire.cogne[at]laposte.net)

C’est l’histoire d’une fleur, Jonquille, jolie, heureuse et épanouie, qui vit au sein d’un beau jardin… Un matin pourtant, la voilà qui s’ennuie. Elle s’interroge sur sa vie, et décide de partir de chez elle pour voir si la vie n’est pas plus belle ailleurs.
Chemin faisant, elle rencontre beaucoup d’amis, un mille-patte, une fourmi, une famille de poule d’eau, une cigale, des chenilles, des inséparables, et un hibou, qui ont chacun une vision de la vie bien à eux…
Ces nouveaux amis, rencontrés lors de son voyage initiatique, l’aident tous, chacun à sa façon, à trouver sa voie, et grâce à eux, elle comprend que le bonheur est relatif à chacun.



Amis de passage, vous pouvez contacter directement les auteurs et illustrateurs via leurs blogs, leurs sites et leurs mails, et si jamais vous ne trouvez pas, vous pouvez m’écrire et je me ferai un plaisir de vous mettre en relation.
Par avance, mille pardons si une présentation est fautive ou oublieuse ! N’hésitez pas à m’écrire pour récriminer.
J’espère que cette foire sera fructueuse et débouchera sur tout plein de beaux projets et initiatives... tenez-moi au courant...


jeudi 9 février 2012

Les marionnettes, ça marche par deux

La foire aux tandems bat son plein et il vous reste deux jours pour participer.
En attendant, voici quelques tandems, vous aurez reconnu le chat et l'oiseau, l'ours et le petit chaperon rouge, boucle d'or et le loup, le feuillu et le persistant, l'écureuil et sa grande copine, la chouette...